Le gaspillage alimentaire l’affaire de tous ,Du producteur au consommateur, un phénomène prend de plus en plus d’ampleur : il s’agit du gaspillage alimentaire. Alors que la sous-alimentation et la faim sévissent dans le monde, une bonne partie de la production alimentaire est gaspillée. Le poids annuel d’aliments gaspillés en France est estimé à 10 millions de tonnes, l’équivalent de 10 milliards de kilos. Au vu de tous les effets négatifs que le gaspillage alimentaire a sur l’environnement, l’économie et le social, le gouvernement s’engage à y remédier.
Le gaspillage alimentaire depuis la production à la ferme
En théorie, on parle de gaspillage à chaque fois que la nourriture destinée à la consommation est perdue, jetée ou dégradée. Cela peut arriver à n’importe quelle étape de la chaîne alimentaire. Du producteur au consommateur, le gaspillage alimentaire ne manque pas au rendez-vous. Avec une meilleure gestion, il est possible d’éviter le gaspillage, ce qui n’est pas le cas avec les déchets.
Déjà à la récolte, les producteurs locaux laissent des céréales dans les champs. Dans les supermarchés, les invendus sont orientés vers l’alimentation animale.
Par ailleurs, une grande quantité d’aliments est également gaspillée à la transformation, la distribution, dans les restaurants, les ménages, etc. D’après une étude de l’ADEME en 2016, le gaspillage de la production alimentaire annuelle est estimé à 18 %.
Bien que les consommateurs à domicile aient moins tendance à gaspiller la nourriture, ils ne sont pas moins responsables que les autres acteurs du gaspillage alimentaire. Le plus grand taux de gaspillage est enregistré dans le secteur de la production agricole. Alors que celui de la consommation à domicile est le plus faible.
Les raisons du gaspillage varient d’un secteur d’activité à une autre : surproduction, défaillance dans la gestion de stock notamment pour les fruits et légumes, rupture de la chaîne de froid, plat cuisiné en grande quantité, etc.
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Les enjeux du gaspillage alimentaire
Le gaspillage implique un usage à tort des denrées alimentaires à divers niveaux. Ce phénomène a trois enjeux principaux : environnemental, économique, éthique et social.
Les ressources naturelles et énergies ayant servi à produire, transformer, conserver, emballer et transporter les produits alimentaires non utilisés sont gaspillées.
Cet état de choses a un effet négatif sur l’environnement et sur l’économie (gaspillage d’argent). Au niveau des producteurs locaux, les pertes sont plus considérables, puisqu’ils sont responsables de leur production.
De plus, ils ne bénéficient pas autant des aides de l’État, et son donc livré à eux-mêmes. Le gaspillage alimentaire engendre également l’émission de gaz à effet de serre. L’impact environnemental varie selon les produits concernés. Sur le plan social, le gaspillage alimentaire ne favorise pas la sécurité alimentaire pour tous.
Le déficit alimentaire existant ne favorise pas la satisfaction des besoins énergétiques de chaque individu. La sous-alimentation est une réalité non seulement dans les pays en développement, mais aussi ceux industrialisés.
De plus en plus d’associations d’aide alimentaire travaillent à la collecte et à la redistribution des denrées alimentaires vers les personnes dans le besoin. Par leurs actions, elles luttent ainsi contre le gaspillage alimentaire.
Les solutions contre le gaspillage alimentaire
Le gaspillage alimentaire constitue une perte d’argent. C’est une situation à éviter pour faire des économies de ressources afin de revoir à la baisse le prix des denrées.
Car les différents acteurs de la chaîne alimentaire payent le coût économique du gaspillage. Ils sont tous appelés à faire une meilleure gestion à leurs niveaux afin d’y remédier.
Pour les ménages par exemple, il existe plusieurs solutions anti-gaspillage. Ainsi pour ne pas avoir à jeter les produits périmés, il faut vérifier les étiquettes à l’achat. Aussi au lieu de se rendre dans les grands supermarchés, il est recommandé d’aller dans les petits marchés de votre région.
Vous y trouverez les producteurs locaux qui mettent en vente des produits de saison. En consommant ceux-ci, vous faites le choix des produits au meilleur goût. Plus encore, vous soutenez la production locale, et réduisez votre empreinte écologique.
Les pouvoirs publics travaillent également pour réduire d’au moins 50 % le gaspillage alimentaire d’ici 2025. Pour atteindre cet objectif, ils comptent mobiliser tous les acteurs et professionnels pour un impact réel et durable.
Redonner un coup de jeune
Salades flétries, carottes ramollies, céleris rabougris : le sucre est l’aliment phare. Tremper dans l’eau froide avec une cuillère à soupe de sucre pour la salade et le céleri, et dans l’eau de cuisson avec la même quantité de sucre pour les carottes.
Légumes avachis : quand ils commencent à devenir mous, il faut les couper, les laver et les laisser tremper dans l’eau au frigo jusqu’au lendemain. Ils retrouveront leur croquant.
Pain dur : pour le manger tout de suite, il faut l’humidifier et le placer quelques secondes au micro-ondes ou le placer au four jusqu’à ce qu’il retrouve sa croûte.
Pommes ridées : les arroser avec de l’eau bouillante ou les y tremper un instant.
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